Grâce à des buts dans les arrêts de jeu des deux mi-temps, les Bordelais, leaders solides, repoussent leur adversaire du jour à 9 points
La marche en avant continue. Leaders de Ligue 2 après 11 journées, les Girondins ont conforté leur place avec un troisième succès consécutif ce samedi contre Metz (2-0), autre candidat à la montée repoussé à 9 points désormais. S’ils se sont fait peur en relâchant leur emprise dans le dernier quart d’heure, ils ont su fructifier le septième but de Maja, ouvrant le score sur un penalty généreux en fin de première période, avant de clore la rencontre dans les arrêts de jeu par Fransergio. Entre-temps, Yoann Barbet et ses coéquipiers, rigoureux et bien organisés à défaut d’être flamboyants, ont su maîtriser la majeure partie du match.
N’Simba refait le coup
Cette rencontre entre frais relégués de L1 a offert une opposition de style entre des Messins au jeu basé sur les transitions rapides et des Girondins ayant la maîtrise du ballon. La première mi-temps, à défaut d’occasions très nettes, a ainsi été agréable avec des situations de part et d’autre. Bakwa, enroulant des frappes du gauche au-dessus (10e, 17e) et surtout reprenant trop mollement un centre de Maja (40e), a été le premier à se mettre en évidence.
Davitashvili a lui donné deux bons ballons de tirs à 25 mètres à Fransergio, trouvant les gants d’Oukidja puis contré. En face, Poussin a été très attentif pour devancer Gueye (13e) ; Maïga s’est essayé sur des frappes de loin et Barbet a été décisif devant Joseph (44e).
Le premier tournant a donc été obtenu par un penalty obtenu, comme contre Dijon le 17 septembre (2-1), par une chute d’un N’Simba servi par une talonnade astucieuse de Davitashvili et effleuré par Koffi (1-0, 45e).
Poussin décisif, première pour Fransergio
Devant au score, les Bordelais ont gardé leur fil et la possession lors de l’entame de seconde période. Il leur aura alors manqué de la percussion et de la justesse pour se mettre en position de faire le break, malgré une belle accélération de Davitashvili (50e).
Au milieu de cinq minutes chaudes, la reprise du talon de Gueye a filé à quelques centimètres du poteau de Poussin (72e). Alors que Maïga et Mikautadze n’ont pas cadré leurs têtes à six mètres, Poussin a été décisif en sortant dans les pieds de Sabaly qui avait pris de vitesse Michelin (84e). Sur la dernière action, Badji a offert à Fransergio son premier but avec les Girondins, pour son 36e match (2-0, 90e+2). Ce leader est costaud.
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