À l’aube du début de la saison en Ligue 2 consécutive à trois saisons galère passées en Ligue 1 qui ont mené inéluctablement les Verts à la relégation, l’heure est désormais au rebond.
Comme un symbole, les Verts affronteront Dijon à Gaston-Gérard pour le compte de la première journée de Ligue 2. C’était exactement la même affiche lors de la saison 2019-2020, cependant en Ligue 1 cette fois-ci. Si les Verts s’étaient imposés sur le terrain grâce à des réalisations de d’Hamouma et Aholou, cela sentait déjà le début de la fin en coulisses.
Après un passage d’un an et demi au club pour Jean-Louis Gasset, de très bonne facture dans les deux sens du terme, c’est son adjoint Ghislain Printant qui prend la suite. Les actionnaires décident quant à eux de mettre en vente le club avec le résultat que vous connaissez. Malgré cette première victoire à Dijon, la suite est beaucoup plus compliquée pour les Verts avec notamment des défaites face à Marseille et Metz et de lourds revers concédés contre Angers et Lille. Ceci précipite le départ de Printant et l’arrivée de Claude Puel malgré la victoire des Stéphanois à Nîmes. La conférence de presse de présentation de l’entraineur castrais est notamment marquée par l’intervention de Roland Romeyer fustigeant son ancien entraineur en parlant “d’erreur de casting” et en expliquant que “dans la vie il y a des numéros 1 et des numéros 2″… Les Verts remportent le derby à la toute dernière seconde grâce à Beric, puis face à Bordeaux et Nantes mais ce regain de forme est un trompe-l’oeil. Les Verts galèreront toute la saison et finiront pas être sauvés par le COVID en mars 2020 avec l’arrêt du championnat à la 17ème place pour les Verts à seulement trois points de Nîmes premier relégable.
La saison suivante n’est pas meilleure malgré un départ canon des Verts marqué par trois victoires en trois matchs et notamment celle au Vélodrome mettant fin à 41 ans de disette. Les Verts sont alors leaders au classement. Cela ne durera pas, les Verts enchaînent sept défaites consécutives à l’automne les plaçant dans une situation délicate toute la saison. La seconde partie de saison est meilleure avec notamment l’arrivée de Cissé qui stabilisera l’arrière-garde stéphanoise. Les Verts essuieront tout de même une nouvelle humiliation face à l’ennemi héréditaire (0-5) et finiront à une onzième place flatteuse puisque le maintien n’avait été obtenu qu’à deux journées de la fin.
Les Verts n’échappent pas à la sentence l’année suivante avec la saison catastrophique que vous connaissez. La situation financière compliquée de l’ASSE liée à des salaires exorbitants mais aussi au COVID et au fiasco Mediapro, finissent de mettre en difficulté les Verts. Les départs de Debuchy ou encore de Cissé ne sont pas compensés, les Verts attendront la treizième journée pour remporter leur premier match. Exit Claude Puel après la claque reçue face à Rennes et place à Pascal Dupraz pour la seconde partie de saison. Avec 32 points en 38 journées, les Verts jouent miraculeusement les barrages face à Auxerre, qu’ils perdront à l’issue des tirs au but. S’en suit un chaos complet à Geoffroy-Guichard consécutif à trois saisons galère pour les Verts.
Désormais en Ligue 2 avec un nouveau coach (Laurent Batlles), les Verts entament donc symboliquement leur reconstruction à Dijon, là où peut-être tout avait commencé. Plus que jamais, l’important n’est pas la chute, mais l’atterrissage !
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