Son succès sur le terrain d’Angers (2-1) ce dimanche, appuyé par les défaites de Rennes et Lille samedi, permet à Monaco d’éloigner ces deux adversaires directs au classement de la Ligue 1 et de confirmer sa quatrième place.
Le Match : 1-2
Les deux dernières averses, très drues, subies à Lens (0-3, 22 avril) et face à Montpellier (0-4, 30 avril), avaient orienté Monaco vers une zone orageuse. Le déplacement à Angers, déjà officiellement éjecté en L2, était l’occasion de retourner dans des eaux plus calmes, d’autant que Lille et Rennes avaient perdu en déplacement, samedi. Sans être totalement convaincant, l’ASM a rempli son contrat, paraphé par Alexandre Golovine, qui a ouvert le score juste avant la pause d’une magnifique frappe dans la lucarne, du droit, sans contrôle (45e). Un but fluide, comme certains mouvements offensifs monégasques lors des quarante-cinq minutes précédentes, sauf que l’avant-dernier ou le dernier geste faisaient le plus souvent défaut. Quand ce n’était pas le cas, Paul Bernardoni se distinguait d’une belle horizontale pour repousser du bras un tir de Fofana (11e) ou dégageait du poing un tir de Boadu (24e), tandis que Niane sauvait devant sa ligne une tête de Disasi (31e).
Inefficaces devant jusqu’au chef-d’oeuvre de l’international russe, les joueurs de Philippe Clement s’étaient en plus exposés à un coup de foudre derrière. Heureusement pour eux, d’une parade exceptionnelle du bras, Nübel avait mis en échec Niane (38e). Une action encourageante pour le SCO, partiellement remodelé à la pause avec les entrées d’Hunou et Sima en attaque. Ces changements n’ont pas induit d’effet immédiat. Mais, peu avant l’heure de jeu, la lanterne rouge s’est procurée un temps fort… abrégé par un contre de Monaco. Fofana a remonté le ballon et décalé Boadu, qui n’a pas raté l’occasion de planter un second coup de poignard au coeur de la défense angevine (60e).
Dans la foulée ou presque, suite à une touche effectuée par Niane côté gauche, Sima a repris de la tête un centre d’Abdelli pour réduire le score (64e) et rebooster les actions de son équipe. Le SCO, sur cet élan, s’est approprié la fin de rencontre face à des Monégasques fébriles et peut-être marqués par le souvenir de leur déplacement nantais, le 9 avril (2-2 après avoir mené 2-0). Mais ils ont tenu jusqu’au bout, élargissant à cinq points leur avance sur Lille (5e) et à 8 unités leur différentiel sur Rennes (6e). Le podium, lui, est à six longueurs : le rêve de Ligue des Champions reste à bonne distance.
Le joueur : Golovine, tsar-système
Même s’il a disparu avant sa sortie en fin de match (88e), Alexandre Golovine s’est auparavant distingué, pas seulement en raison de son chef-d’oeuvre de la 45e minute. Sa technique en mouvement et ses relais en ont longtemps fait le dépositaire du jeu de son équipe. Et quand en plus un bijou pareil fait étinceler sa prestation, il n’y a qu’à admirer. Il est désormais impliqué dans 15 buts en L1 cette saison (8 buts, 7 passes décisives). Un seul joueur russe a déjà fait mieux lors d’une saison dans les cinq grands championnats européens depuis 2006-2007 : Andreï Archavine en Premier League lors de l’exercice 2010-2011 (6 buts, 11 passes décisives).
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Monaco a remporté ses 7 derniers matches contre Angers en L1.
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