Devant à l’entame du 3e quart-temps, l’Asvel n’a pas réussi à convertir son avance en victoire sur le parquet de l’Anadolu Efes Istanbul (72-78), double tenant du titre d’Euroligue.
L’exploit n’a été qu’entrevu sur le parquet du double champion d’Europe en titre, l’Anadolu Efes Istanbul, vendredi. En tête sans discontinuer au score entre la 12e et la 38e minute, l’Asvel n’a pas tenu la distance dans le sprint final et achève par une courte défaite (72-78), la troisième d’affilée, la phase aller de l’Euroligue.
Diminués par les absences de Jonah Mathews et Alex Tyus, avec une rotation limitée, les champions de France ont livré un match courageux et contraint Rodrigue Beaubois (13 points) et ses coéquipiers à passer la surmultipliée dans le quatrième quart-temps pour sortir du piège.
L’Asvel avait encore sept points d’avance (66-59), pour onze au maximum, à six minutes de la fin. Mais trois fautes concédées rapidement dans la dernière période et surtout sept ballons perdus au total dans le quart-temps ont plombé un collectif jusque-là patient et organisé en défense, et ouvert des boulevards à Vasilije Micic (22 points) et Will Clyburn (15) les deux leaders de l’équipe d’Istanbul en l’absence de Shane Larkin, blessé.
Will Clyburn lance le sprint
Revenu sur le terrain après un long passage sur le banc alors qu’Anadolu Efes avait lancé son sprint, Nando De Colo (12 points en 24 minutes), excellent en première mi-temps, n’a été d’aucun secours pour son équipe, perdant des ballons et expédiant un air-ball. Clyburn (10 points dans le dernier quart) a converti un rebond offensif au coeur d’un 11-0 pour passer devant (69-68 puis 76-68) à l’entrée des trois dernières minutes et Istanbul a contrôlé les derniers râles d’une Asvel qui n’a pourtant pas à rougir de son match.
« Le plan de jeu était bon, c’est dommage car on a contrôlé presque tout le match. Mais ils ont été agressifs à la fin et on n’a pas fait les stops », regrettait, au micro du diffuseur Skweek, l’entraîneur TJ Parker, qui avait mis en place un cinq de départ de petite taille, sans le moindre joueur à plus d’1,97 m.
Le piège avec des changements défensifs permanents a plutôt bien fonctionné en première mi-temps (36-29) et asphyxié l’attaque turque. L’Asvel a serré les dents dans le troisième quart-temps avant de flancher. « Un match ce n’est pas trente-deux minutes mais quarante », commentait l’arrière belge Retin Obasohan (12 points).
Englués en bas de classement, les Villeurbannais attaqueront les matches retour la semaine prochaine par une double ration d’équipes espagnoles, mercredi 11 janvier face au FC Barcelone puis vendredi 13 contre Valence, deux équipes qu’ils avaient battues chez elles lors des matches aller.
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