Sans leur kop et en infériorité numérique une grosse demi-heure, les Crocos ont évité le pire ce samedi 10 septembre pour la 8e journée de Ligue 2.

Ces jours derniers, les joueurs se réjouissaient du retour de leur kop. En pesage ou en tribune Sud, peu importe pour l’équipe, en définitive, tant qu’elle est encouragée. Ils l’attendaient et, finalement, ils n’auront eu ni les Gladiators, ni les Nemausus 2013 qui, par solidarité, n’ont pas vraiment soutenu les leurs. Rani Assaf est resté ferme, empêchant les Gladiators de pénétrer dans l’enceinte avec leur banderole alors qu’ils avaient acheté leur place. Selon le président des Crocos, leur bâche, elle, n’y a plus sa place.

Depuis les insultes (intolérables) en tribune Nord la saison dernière, il en fait une affaire personnelle. Mais dans l’intérêt collectif, celui de son équipe de Ligue 2 en reconstruction, n’aurait-il pas dû lâcher du lest ?

Les Corses ont fini à neuf

Car son club, lui, continue à lâcher des points. Et il n’a pas de regrets à avoir sur la partie de samedi soir : si Koné avait mis la balle de match au fond et pas à côté dans les derniers instants (87e), c’eut été un petit hold-up. En tout cas, ce ne fut pas un grand match. Plutôt un derby du Sud à l’ancienne, engagé, qui a dû rappeler quelques souvenirs à Nicolas Usaï et Régis Brouard, du temps de leur passé de joueur, ou même d’entraîneur. Nîmes a d’abord joué une grosse demi-heure en infériorité numérique (expulsion directe de Vargas, 27e) et fini en supériorité, les Corses ne donnant pas leur part aux chiens : second jaune pour Vincent (59e), exclusion de Magri (88e). Et bravo monsieur l’arbitre, Guillaume Paradis : les trois rouges étaient justifiés.

Le nul, lui, est équitable. “On doit ouvrir la marque, et on peut perdre à la fin, constatait l’ancien Croco Brouard. Je sors de cette rencontre avec un sentiment bizarre. On avait fait le nécessaire pour construire le scénario d’une victoire, et on a gâché l’occasion. À moment donné, on a senti Nîmes au bord de la rupture.” Paradoxalement, surtout à 11 contre 11, quand Maraval a gagné son face-à-face avec Alfarela (5e).

Maraval décisif

À dix, les Gardois n’ont plié que deux fois : Maraval, qui n’est pas revenu dans la cage pour rien, les a sauvés sur une frappe de Kaïboué (37e) et Alfarela a mal joué le coup sur la fin (82e). La défense, comme jamais à l’extérieur mais comme souvent à domicile, est restée solide. Les Costières seraient presque une citadelle imprenable, avec un seul but encaissé par les Nîmois en quatre réceptions, à la 93e minute contre Caen. Imprenable, même pour les Gladiators…

“On a été plus en danger à onze qu’à dix, confirmait Usaï. J’ai voulu garder deux attaquants pour que l’on continue à se créer des occasions, mais ça aurait pu aussi nous coûter cher. On a eu des difficultés dans l’impact au milieu. On va prendre ce point, quand même…”

Un moindre mal, mais qui ne fait pas beaucoup avancer au classement, surtout après deux défaites. “On patine”, reconnaît le coach.

Sans sept absents et avec sept recrues, en 3-5-2 pour commencer et en 4-4-1 pour finir, Nîmes tourne au ralenti, huit points en huit journées, à un rythme d’une zone de relégation qui se rapproche. Et ça va se corser car après Bastia, Sochaux et le Paris FC arrivent…

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