Dépassés pendant dix minutes, les Monégasques ont été bien plus solides ensuite afin de dominer l’Olympiakos pour la deuxième fois de la saison régulière d’Euroligue (64-60), et ainsi rester en tête de classement. Yoan Makoundou (9 points) a enfin obtenu une vraie chance de s’exprimer sur la scène européenne.

Depuis qu’ils se sont croisés pour la première fois la saison dernière, pour des quarts de finale particulièrement bouillants (3 victoires à 2 pour les Grecs), les deux clubs ont fait de leurs oppositions des rendez-vous à ne manquer sous aucun prétexte.

La partie disputée à Gaston-Médecin, en Principauté, n’a pas dérogé à la règle, livrant 40 minutes de jeu un peu folles, qui ont fini par basculer en faveur de la Roca Team. Inespéré alors qu’après dix minutes de jeu, les hommes de Sasa Obradovic semblaient dans un très mauvais soir. Ils ont d’abord semblé incapables de s’affranchir d’Élie Okobo et de Mike James, qui incessamment se heurtaient à la défense grecque, visiblement préparée à absorber l’individualisme des deux joueurs. Mené de 12 points à l’issue du premier quart (8-20), Monaco a peu à peu construit son come-back,

-10

À l’issue du premier quart-temps, dont il a passé 7 minutes sur le parquet, l’Américain Mike James affichait l’improbable évaluation (ranking) de -10. Il a fini la rencontre à +8.

Menés de 14 points en entame de deuxième acte (10-21, 13e), les locaux se sont réveillés en même temps que leur meneur, qui claquait trois paniers primés consécutifs (19-27), puis un quatrième après un tir à distance égale d’Élie Okobo (6 points), qui inversaient la dynamique. Une pénétration de James juste avant la pause (31-34, 20e) validait le changement de rapport dans un match haché par les fautes, où les deux équipes ont souvent joué sur leurs qualités physiques au détriment du basket (37,8 % d’adresse cumulée pour les deux équipes).

Makoundou prend son envol en Euroligue

Tandis que son équipe se remettait dans le droit chemin, le Français Yoan Makoundou (2,07 m, 22 ans) profitait lui de la nouvelle donne dans le secteur intérieur monégasque – avec la mise à l’écart d’Adrien Moerman – pour obtenir ses premières vraies minutes en Euroligue. Qu’il mettait à grand profit, s’illustrant notamment sur une claquette-dunk stratosphérique (43-39, 26e) ou encore un panier à trois points crucial dans le money-time afin de donner six points d’avance à Monaco (59-53, 38e).

2’58”

Avant d’entrer en jeu contre l’Olympiakos, Yoan Makoundou avait cumulé 2’58” de jeu en Euroligue, sur deux matches, dont un passage de 20 petites secondes contre Milan. Mardi, il a passé 19’51” sur le parquet, soit le cinquième plus gros temps de jeu de Monaco.

En manque de repères à ce niveau de jeu, le joueur formé à Cholet Basket, où il se rendra dimanche en Championnat, a compensé avec sa taille, son énergie et son physique, raflant trois rebonds offensifs. Une prestation très appréciée du public sur place, et qui devrait en appeler d’autres.

Sur les dernières possessions, alors que le club hellène était revenu à hauteur (59-59, 39e), Mike James a repris le leadership de son équipe, et obtenu la victoire d’un floater (61-59, 40e) puis d’un dunk juste avant le buzzer (64-60).

Ce succès s’avère ô combien important pour le leader de Betclic Élite : grâce à sa victoire en Grèce au début de la saison (81-76), l’ASM, qui se maintient en tête de classement général en compagnie du Real Madrid (12 victoires, 6 défaites), possède deux victoires d’avance sur sa victime du soir, co-leader avant le coup d’envoi et désormais dauphin.

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